Summary
Cet article explore les troubles psychiques en entreprise, en présentant leurs causes, leurs types, et leurs impacts sur les individus et le collectif de travail. Alyzo, spécialiste en prévention des risques psychosociaux, propose des pistes pour favoriser un environnement professionnel équilibré et productif.
Les troubles psychiques en entreprise, au travail, sont aujourd’hui une priorité pour les entreprises, qui s’engagent de plus en plus dans des politiques de prévention et de soutien psychologique. Les troubles psychiques regroupent une grande diversité de pathologies qui affectent la santé mentale des individus et leur capacité à fonctionner dans la vie quotidienne, y compris dans le milieu professionnel.
Pour favoriser un environnement de travail inclusif et sain, il est essentiel de bien saisir ces problématiques en distinguant trois concepts clés :
- Santé mentale positive : un état de bien-être où l’individu parvient à réaliser son potentiel, à faire face aux stress normaux de la vie, à travailler de manière productive et à contribuer à sa communauté.
- Détresse psychologique réactionnelle : un état de souffrance lié à des événements de vie ou des périodes de stress intense, souvent transitoire, qui peut se résorber une fois que le facteur de stress diminue.
- Troubles psychiatriques : des pathologies plus graves et persistantes, telles que la dépression, les troubles anxieux, les troubles bipolaires et la schizophrénie, qui nécessitent un suivi médical et peuvent impacter de manière durable la vie de l’individu.
Ces distinctions permettent de mieux comprendre les situations rencontrées en entreprise et d’adapter les dispositifs de prévention et d’accompagnement.
Les troubles psychiques les plus courants en milieu professionnel
Dans le cadre professionnel, plusieurs troubles psychiques sont particulièrement fréquents :
- Dépression et troubles anxieux : ils sont souvent déclenchés par un niveau de stress élevé et constant. Les personnes concernées peuvent éprouver des difficultés à se concentrer, une fatigue chronique et des fluctuations d’humeur qui entravent leur efficacité professionnelle.
- Troubles obsessionnels compulsifs : ces troubles peuvent également influencer les interactions sociales et la capacité d’adaptation dans un contexte professionnel.
- Trouble de stress post-traumatique (TSPT) : ce trouble apparaît après des événements traumatisants, touchant les individus ayant vécu des situations violentes ou des catastrophes. Ils nécessitent souvent une prise en charge thérapeutique.
- Troubles bipolaires et schizophrénie : bien que moins fréquents, ces troubles nécessitent une prise en charge spécifique, surtout dans le cadre professionnel, où un soutien et des adaptations peuvent aider la personne à maintenir une activité productive.
Il est essentiel de comprendre que tous les signes de mal-être ne relèvent pas d’un trouble psychiatrique et que certaines détresses peuvent être temporaires et réversibles. (Consulter les Questions – Réponses en fin d’article pour avoir des informations supplémentaires sur les troubles)
Causes des troubles psychiques en milieu professionnel
Les causes des troubles psychiques en entreprise sont variées et peuvent être autant liées aux conditions de travail qu’à des facteurs individuels et contextuels. Comprendre ces causes permet d’adopter une approche préventive efficace.
Facteurs liés au travail
Dans le contexte professionnel, plusieurs éléments peuvent augmenter le risque de troubles psychiques :
- Surcharge de travail et stress chronique : un environnement de travail intense, marqué par une pression constante pour des résultats élevés, favorise l’épuisement émotionnel et le stress chronique.
- Isolement professionnel : le télétravail ainsi que certaines formes hybrides d’organisation ont pour conséquence que des personnes se sentent de plus en plus isolées, ce qui peut renforcer le sentiment d’invisibilité et de solitude, deux facteurs aggravants pour la santé mentale.
- Harcèlement : les comportements hostiles ou les micro-agressions, qu’elles soient verbales ou subtiles, peuvent altérer gravement la santé psychologique et engendrer des troubles sévères, comme l’anxiété, la dépression, voire un syndrome de stress post-traumatique.
- Manque de reconnaissance et d’opportunités d’évolution : un manque de valorisation des efforts et des compétences peut contribuer au développement d’un sentiment d’insatisfaction et, in fine, à des troubles psychologiques.
Dans le cadre des troubles psychiques en entreprise, les facteurs professionnels occupent une place centrale, exposant les individus à des sources de stress et de pression spécifiques. Cependant, ces éléments ne suffisent pas à expliquer entièrement la vulnérabilité des collaborateurs face aux troubles psychiques. Des facteurs externes au contexte professionnel, tels que les conditions de vie, la situation personnelle ou encore les antécédents médicaux et familiaux, contribuent également de manière significative à la santé mentale.
Facteurs personnels
- Pressions sociales
- Les pressions sociétales, en particulier celles exercées sur les femmes, constituent un facteur de risque important. En raison de multiples attentes culturelles et de la gestion de rôles multiples (professionnel, familial, social), elles sont souvent plus exposées au burnout, à la dépression et à l’anxiété.
- Prédispositions biologiques
- Certains individus présentent des prédispositions biologiques qui les rendent plus sujets aux troubles psychiques, comme des déséquilibres chimiques dans le cerveau ou des antécédents familiaux de dépression, d’anxiété ou de troubles bipolaires. Un contexte de stress accru peut, chez ces personnes, jouer un rôle de déclencheur et intensifier les symptômes.
- Situation de handicap
- Les personnes en situation de handicap, en particulier celles ayant un handicap visible, peuvent se sentir isolées et stigmatisées. Ces défis d’intégration sociale et professionnelle augmentent les risques de dépression et d’anxiété.
Facteurs environnementaux
- Précarité socio-économique
- La précarité socio-économique est une source de stress chronique, entraînant une insécurité constante concernant les besoins essentiels (logement, alimentation, soins). Cette instabilité crée un terrain favorable à l’anxiété, la dépression et le sentiment d’impuissance.
- Statut de migrant
- Les migrants, notamment ceux en situation précaire, sont exposés à des pressions liées à l’intégration et à des traumatismes antérieurs (violences, exploitation). Ces conditions augmentent le risque de troubles post-traumatiques et d’anxiété.
- Statut d’ex-détenu
- La réinsertion des ex-détenus est complexe, avec des obstacles pour trouver un emploi, un logement stable et des relations sociales saines. Cela les expose aux troubles psychiques comme la dépression, renforcée par la stigmatisation sociale.
- Isolement social
- L’absence de réseau social et de soutien émotionnel, souvent due à l’isolement géographique ou social, accroît la vulnérabilité aux troubles anxieux et dépressifs. L’isolement limite les occasions d’interaction et de partage émotionnel, éléments essentiels à un bien-être mental équilibré.
- Expériences de discrimination
- Les personnes qui subissent des discriminations liées à leur orientation sexuelle, identité de genre, appartenance ethnique ou religion éprouvent souvent un sentiment de rejet et d’insécurité. Cette discrimination répétée affecte leur estime de soi et les expose aux troubles anxieux et dépressifs.
Facteur spécifique et durable : la Covid-19
La pandémie de Covid-19 a marqué durablement la santé mentale en France, exacerbant de nombreux facteurs de vulnérabilité et créant un contexte inédit de stress collectif. Les périodes de confinement successives, les restrictions de déplacement et l’incertitude sanitaire et économique ont engendré une augmentation notable des troubles anxieux et dépressifs au sein de la population. Ce facteur se distingue des autres, car il a non seulement amplifié les problèmes existants, mais a aussi créé de nouvelles formes de détresse psychologique.
La pandémie a eu des effets durables, notamment en accentuant la précarité économique de nombreux ménages, en isolant socialement les personnes vulnérables, et en augmentant la charge mentale des individus confrontés à des responsabilités familiales et professionnelles accrues. Elle a également accru les inégalités, rendant les migrants, les travailleurs précaires, et les personnes en situation de handicap encore plus vulnérables.
Ainsi, la Covid-19 est désormais considérée comme un facteur indépendant et durable dans l’apparition et la persistance des troubles psychiques. Ce contexte nécessite une attention particulière de la part des entreprises, qui doivent adapter leurs dispositifs de soutien pour tenir compte des impacts de cette crise sanitaire sur le long terme.
Impact des troubles psychiques en entreprise
Les répercussions des troubles psychiques dans le milieu professionnel sont profondes et concernent autant les performances individuelles que la dynamique collective.
Sur la performance individuelle
Les collaborateurs en proie à des troubles psychiques connaissent souvent une baisse significative de leur performance :
- Absentéisme :
- L’incapacité à faire face aux exigences du travail pousse certaines personnes à multiplier les absences, que ce soit pour des congés maladie ou des arrêts prolongés.
- Turnover :
- Le désengagement, provoqué par un manque de motivation et des sentiments de détresse, peut aussi inciter certains travailleurs à quitter leur poste, avec un coût pour l’entreprise en termes de recrutement et de formation.
- Perte de motivation et de concentration :
- La dépression et les troubles anxieux se manifestent souvent par des difficultés de concentration, ce qui peut entraîner des erreurs et une baisse de la qualité du travail.
D’après le rapport des Assises du Travail, des études montrent qu’une mauvaise gestion des changements en entreprise peut affecter profondément le bien-être des salariés : environ 50 % des travailleurs non informés d’un changement organisationnel important perdent leur motivation, comparé à seulement 15 % de ceux qui sont inclus et écoutés.
Sur le collectif de travail
Au-delà des conséquences individuelles, les troubles psychiques influencent aussi le fonctionnement de l’équipe :
- Tensions et conflits :
- Un environnement de travail où le stress et la détresse psychologique sont répandus devient propice aux tensions et aux conflits, ce qui nuit à l’harmonie du groupe.
- Baisse de la cohésion et de la productivité :
- Les équipes ressentent les effets des absences répétées et de la baisse de performance de certains membres, ce qui impacte les résultats collectifs.
- Risque de contagion émotionnelle :
- Le mal-être peut parfois « se transmettre » au sein d’une équipe, surtout si les autres membres partagent les mêmes facteurs de stress.
Cas concrets et mesures de soutien en entreprise
De nombreuses entreprises ont développé des programmes pour soutenir leurs employés et prévenir les troubles psychiques. Voici quelques exemples concrets :
- Société Générale : La banque a mis en place des sessions de sensibilisation et de formation pour les managers, afin qu’ils soient mieux équipés pour repérer les signes de détresse psychologique et apporter un soutien adéquat.
- Orange : le groupe a lancé un programme de suivi des collaborateurs en difficulté, en combinant des ressources internes et externes, notamment des partenariats avec des professionnels de la santé mentale pour offrir un accompagnement de qualité.
Une étude réalisée par Workday s’appuyant sur les réponses de 2 millions de collaborateurs dans le monde entier évoque « l’expérience collaborateur ». Elle souligne l’importance de tels programmes de prévention pour créer un environnement de travail sain et attractif, permettant d’atténuer les impacts des troubles psychiques et de renforcer la productivité collective.
Conclusion et recommandations
La santé mentale en entreprise est aujourd’hui un enjeu majeur. La mise en place de politiques de prévention, incluant des programmes de sensibilisation pour l’ensemble des managers et des collaborateurs, des dispositifs de soutien psychologique et des formations pour les managers, permet non seulement de réduire les risques, mais également d’améliorer la qualité de vie au travail.
Sources :
- « La prise en charge des troubles psychiques et psychologiques : un enjeu majeur pour notre société », Haut-commissariat au Plan, Stratégie N°17, juin 2024
- « Rapport d’information sur la santé des femmes », Députées Pascale Martin et Anne-Cécile Violland, Assemblée Nationale, 11 juillet 2023
- « Assises du Travail : re-considérer le travail », rapport des garants des Assises du Travail au Ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, 18 avril 2023
- « Les tendances qui redéfinissent l’expérience collaborateur en 2023 », rapport Workday
Question – Réponses
Les troubles psychiques : de quoi parle-t-on ?
Les troubles psychiques regroupent des conditions qui affectent la pensée, les émotions, le comportement et les relations sociales. Ils englobent une diversité de pathologies, chacune avec des caractéristiques spécifiques.
Voici un aperçu des principaux troubles psychiques :
Troubles dépressifs :
Les troubles dépressifs, dont la dépression majeure, se manifestent par une tristesse persistante, une perte d’intérêt pour les activités, une fatigue excessive, et parfois des troubles du sommeil et de l’appétit. Ils peuvent entraîner des pensées négatives et altérer le fonctionnement quotidien de la personne.
Troubles bipolaires :
Les troubles bipolaires se caractérisent par des épisodes alternants de dépression et de manie ou d’hypomanie. Les épisodes maniaques incluent une hyperactivité, une réduction du besoin de sommeil et une exaltation de l’humeur, tandis que les épisodes dépressifs partagent des caractéristiques avec les troubles dépressifs.
Troubles schizophréniques :
La schizophrénie est un trouble psychotique sévère qui affecte la perception de la réalité. Elle se manifeste par des hallucinations, des délires, des troubles de la pensée et une altération des capacités cognitives. La schizophrénie impacte lourdement la vie quotidienne.
Troubles psychotiques :
Ces troubles se caractérisent par une perte de contact avec la réalité, avec des symptômes comme les hallucinations (auditives ou visuelles) et les délires. La schizophrénie fait partie des troubles psychotiques. Les troubles bipolaires et dépressifs peuvent être associés à des troubles psychotiques.
Troubles anxieux :
Les troubles anxieux se caractérisent par une inquiétude excessive et persistante, souvent irrationnelle, et peuvent se manifester de diverses manières :
– Anxiété généralisée : inquiétude chronique et incontrôlable sur de nombreux aspects de la vie, accompagnée de symptômes physiques tels que la tension musculaire et les troubles du sommeil.
– Phobies : peurs intenses et irrationnelles envers des objets, situations ou animaux spécifiques, entraînant un comportement d’évitement important.
– Trouble panique : se manifeste par des crises d’angoisse soudaines et intenses, accompagnées de symptômes physiques comme les palpitations, la transpiration, et une sensation de perte de contrôle.
Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) :
Les TOC se caractérisent par des obsessions (pensées intrusives et récurrentes) et des compulsions (actes répétitifs pour réduire l’anxiété liée aux obsessions). Bien que l’anxiété soit présente, le TOC est centré sur le besoin de neutraliser les pensées intrusives par des rituels contraints.
Trouble de stress post-traumatique (TSPT) :
Ce trouble survient après un événement traumatisant ou une longue période de maltraitance (mauvais traitements dans l’enfance, dans le couple, harcèlement moral ou sexuel…) et se manifeste par des flashbacks, des cauchemars, de l’anxiété, et une tendance à éviter toute situation rappelant le traumatisme. L’anxiété y est présente, mais elle est secondaire à la réponse traumatique.
Quels sont les troubles psychiques les plus fréquents en France ?
Troubles dépressifs : ils touchent entre 5 % et 15 % de la population à un moment de leur vie. La dépression est l’un des troubles les plus répandus, avec des taux plus élevés chez les adolescents et les personnes âgées.
Troubles bipolaires : environ 1 % à 2,5 % de la population française souffre de troubles bipolaires, avec des phases d’humeur alternant entre dépression et exaltation.
Troubles schizophréniques : elle touche environ 600 000 personnes en France. Bien qu’il soit moins fréquent que d’autres troubles, il s’agit d’un trouble sévère nécessitant une prise en charge spécialisée.
Troubles psychotiques : ils incluent la schizophrénie, touchent une part importante de la population nécessitant des soins psychiatriques, souvent hospitaliers.
Troubles anxieux : ils concernent environ 15 % des adultes chaque année. Ils incluent diverses formes d’anxiété :
– Anxiété généralisée : c’est l’un des troubles anxieux les plus courants, avec une prévalence importante dans la population.
– Phobies : les phobies spécifiques (arachnophobie…) et sociales touchent un grand nombre de personnes en France.
– Trouble panique : les crises de panique, avec leur impact intense, concernent aussi une part notable de la population.
Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) : bien que moins fréquent, le TOC est un trouble significatif qui touche environ 1 à 2 % de la population, avec un impact important sur la qualité de vie.
Trouble de stress post-traumatique (TSPT) : ce trouble est fréquent après des événements traumatisants, touchant les individus ayant vécu des situations violentes, des catastrophes ou des traumatismes, et nécessitant souvent une prise en charge thérapeutique.
L’autisme est-il un trouble psychique ?
L’autisme est classé comme un trouble neurodéveloppemental, car il affecte le développement du cerveau et entraîne des différences dans le fonctionnement cognitif, social, et comportemental dès la petite enfance.
Cependant, il est parfois inclus dans les troubles psychiques pour plusieurs raisons :
– Comorbidité fréquente avec des troubles psychiques : De nombreuses personnes autistes présentent également des troubles psychiques comme l’anxiété, la dépression, le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) ou les troubles de l’humeur.
Ces troubles peuvent être soit des réponses aux défis sociaux et sensoriels associés à l’autisme, soit des conditions qui coexistent indépendamment de celui-ci.
– Aspect clinique et besoin de soutien psychologique : Les défis que pose l’autisme dans les interactions sociales, la régulation émotionnelle et la gestion des comportements peuvent nécessiter un accompagnement psychologique. Les professionnels de la santé mentale, tels que les psychologues et psychiatres, interviennent donc souvent, notamment en France, pour soutenir les personnes autistes dans ces aspects.
– Critères diagnostiques et classification historique : Dans certains manuels de classification antérieurs, comme le DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) avant sa 5ème édition, l’autisme était perçu comme un trouble du spectre psychiatrique.
Bien que le DSM-5 (2013) et la CIM-11 (2018) aient clarifié l’autisme comme un trouble neurodéveloppemental, son inclusion dans les prises en charge de la santé mentale reste pertinente.
– État des connaissances et pratiques en France : En France, les troubles neurodéveloppementaux, y compris l’autisme, sont souvent intégrés dans le champ des troubles psychiques en raison de leur impact sur les comportements, les émotions et les relations sociales. Cela permet d’orienter les personnes vers des services et des professionnels spécialisés en santé mentale, et donc d’obtenir un accompagnement adapté pour les aspects émotionnels, comportementaux et psychosociaux liés à l’autisme.
En résumé, bien que l’autisme soit classé comme trouble neurodéveloppemental, il est parfois inclus dans les troubles psychiques pour faciliter la prise en charge des aspects émotionnels et comportementaux, et pour répondre aux comorbidités fréquentes avec d’autres troubles de la santé mentale. Il faut noter qu’ALYZO ne considère pas l’autisme comme un trouble psychique.
Les troubles psychiques peuvent-ils impacter la productivité au travail ?
Oui, les troubles psychiques, tels que la dépression, l’anxiété, et les troubles bipolaires, peuvent fortement impacter la productivité en entreprise. Ils peuvent entraîner des difficultés de concentration, des fluctuations d’humeur, et une fatigue accrue, limitant ainsi la capacité d’un collaborateur à accomplir ses tâches de manière optimale. Selon des études sur la santé mentale en entreprise, une prise en charge adéquate, incluant un soutien psychologique et des aménagements adaptés, peut réduire ces impacts et permettre aux collaborateurs de retrouver une meilleure performance.
Quelles solutions les entreprises peuvent-elles mettre en place pour soutenir les travailleurs atteints de troubles psychiques ?
Les entreprises peuvent mettre en œuvre plusieurs actions pour soutenir les collaborateurs atteints de troubles psychiques, contribuant ainsi à un environnement de travail sain. Ces solutions incluent la formation des managers pour repérer les signaux faibles, l’instauration de programmes de soutien psychologique, et des aménagements de poste (comme la flexibilité des horaires ou le télétravail). Par ailleurs, des séances de sensibilisation pour l’ensemble des équipes aident à réduire la stigmatisation et à encourager une approche inclusive.